Togo : Le chômage la règle générale, l’emploi l’exception

Au Togo, selon les données de l’enquête auprès des ménages de 2011, le taux de chômage s’élevait à 6,5%,mais ce taux ne reflète que partiellement le manque de travail décent. La plupart de personnes actives n’ayant pas un emploi formel et régulier sont occupées dans des activités de survie, à faible productivité dans le secteur informel. En 2011, tous ces personnes sous-employés représentaient 29,3% de la population active (Sources DGSCN : chiffres tirés des enquêtes sur la pauvreté de 2011)ainsi un grand nombre de jeunes diplômés errent dans les rues de Lomé et autres coins du pays.
Après une formation universitaire dans mon pays, il faudra passer au moins cinq années de chômage avant de trouver quelque chose à faire comme cela se dit d’habitude.
Le chômage et le sous emploi des jeunes ont un coût social et économique élevé en termes de pertes de possibilités de croissance économique. Investir dans la jeunesse est source d’avantages pour les individus, les communautés et les sociétés.

La création d’emplois pour les jeunes togolais est une exigence devant permettre de faire face à la demande sociale. Elle l’est aussi pour utiliser à bon escient ce capital humain dans la génération d’une croissance économique de plus de 7%, niveau minimal requis au Togo pour inverser durablement la tendance de la pauvreté.
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